O Trabalho infantil no campo em Tocantins: agronegócio e famílias extrativistas

Abstract

The exploitation of child labor in the countryside of the State of Tocantins is present in business agriculture, agribusiness, when it is linked to child labor and labor analogous to slavery. There is also the existence of child labor in peasant agriculture, in this case, extractive agriculture from Bico do Papagaio, but which presents very different characteristics of child labor in agribusiness. Child labour, especially in agribusiness, is a resource of the segments owning the means of production to accumulate capital. This is an exploitation not typically capitalist of labor, because children and adolescents perform unpaid work, which contributes to cheapening the costs of producing commodities. It is added that many adolescents are not hired according to the labor legislation in force in the country. Child labor serves to the accumulation of capital since the distant past, when the great Portuguese navigations in the sixteenth century. Thus, since the origin of the economic and social formation of Brazil there is child labor in "semi-servile" conditions. These conditions were perpetuated under the logic of adult subjugation (adult domination) in social relations in the capitalist mode of production. Linked to the process of expansion and economic development of Brazil, is the trajectory of occupation and appropriation of land in the State of Tocantins, which from the ore cycles to the expansion of agribusiness, resorted to work in semi-servile conditions. Therefore, the objective of this work is to identify and analyze the specificities of child labor in the field, considering the work in agribusiness and among peasant extractivist families. It is understood that in agribusiness companies the exploitation of child labor occurs in livestock, in the preparation of pastures for the breeding of beef cattle, in forestry, in the cutting and stacking of eucalyptus for the supply of coal ovens, and also for paper production, in soybean monoculture, in the preparation of extensions of land for planting and applications of pesticides. In peasant agriculture, in vegetable extractivism, they work in the harvesting and breaking of babaçu coconut, production of charcoal, harvesting and preparation of açaí and cupuaçu, preparing land for planting, raising animals, cleaning stables and milk extraction. In honey extraction and flour production. And also in domestic services, activities performed mainly by children and teenage girls.

L’exploitation du travail des enfants dans le camp de l’État de Tocantins est présente dans l’agriculture d’affaires, l’agro-industrie, quand elle est liée au travail des enfants et travail analogue à l’esclavage. On constate également l’existence de travail des enfants dans l’agriculture paysanne, dans le cas de l’agriculture extractive du bec du perroquet, mais qui présente des caractéristiques très différentes du travail des enfants dans l’agrobusiness. Le travail des enfants, surtout dans l’agro-industrie, constitue une ressource des segments propriétaires des moyens de production pour accumuler du capital. C’est une exploitation non typiquement capitaliste du travail, car les enfants et les adolescents font un travail non rémunéré, ce qui contribue à faire baisser les coûts de production des marchandises. En outre, de nombreux adolescents ne sont pas engagés conformément à la législation du travail en vigueur dans le pays. Le travail des enfants sert à accumuler des capitaux depuis un passé lointain, lors des grandes navigations portugaises au Xvie siècle. Ainsi, depuis l’origine de la formation économique et sociale du Brésil, il y a travail des enfants dans des conditions "semi-serviles". Ces conditions se perpétuèrent sous la logique de l’asservissement adultocentrique (domination des adultes) dans les relations sociales dans le mode capitaliste de production. Lié au processus d’expansion et de développement économique du Brésil, est la trajectoire d’occupation et d’appropriation de la terre dans l’État de Tocantins, qui depuis les cycles de minerai jusqu’à l’expansion de l’agrobusiness, a eu recours au travail dans des conditions semi-servies. Le but de ce travail est donc d’identifier et d’analyser les spécificités du travail des enfants à la campagne, en tenant compte du travail dans l’agroentreprise et parmi les familles paysannes extrativistes. Il apparaît que, dans les entreprises de l’agro-industrie, l’exploitation du travail des enfants est pratiquée dans l’élevage, la préparation des pâturages pour l’élevage du bétail de boucherie, la sylviculture, la coupe et l’empilement d’eucalyptus pour l’approvisionnement des fours à charbons, et également pour la production de papier, dans la monoculture du soja, dans la préparation de parcelles de terre pour la plantation et les applications agrotoxiques. Dans l’agriculture paysanne, dans l’extraction végétale, travaillent à la récolte et le bris de la noix de coco babassu, la production du charbon de bois, la récolte et la préparation de l’açaï et la cupuaçu, dans la préparation du terrain pour la plantation, l’élevage des animaux, le nettoyage des étables et l’extraction du lait. L’extraction du miel et la production de farine. Et aussi dans les services domestiques, activités réalisées principalement par les enfants et les adolescents filles.